Vous êtes toujours plus nombreux à nous demander avec quels clubs nous jouons. Voici la rubrique What’s In my Bag ? 

Aujourd’hui, c’est au tour de Luc, de se preter au jeu du Questions/Réponses

Première expérience golfique ? 

En 2000, un ami me propose de taper des balles au PGC 1856. Le lendemain, j’achetais tout l’équipement. Un véritable coup de foudre avec ce jeu qui dure depuis 20 ans. 

Meilleur souvenir de golf ?

ll y en a tellement ! Pour ce qui est du jeu, j’ai fait +5 à Punta Espada (Rep. Dom) en partant des back tees, probablement ma meilleure partie. Souvenir aussi d’une belle partie amicale à Pau avec 7 birdies, -4 sur le retour.

Pour ce qui est de l’atmosphère, mes meilleurs souvenirs se situent dans les îles Britanniques , le jeu de golf est tellement ancré dans ces pays. Enfin, je n’oublierai jamais mon voyage à Gleneagles pour assister à la Ryder Cup 2014.  Suivre cet événement au pays du golf avec un public de connaisseurs, fut une expérience unique. 

Meilleur parcours joué ? 

Je suis un vrai golf trotter, difficile de choisir. Pour le cadre, Punta Espada en Rep. Dom, Anahita à Maurice et TerraVista au Brésil. Pour le jeu, les links bien sûr: Royal Porthcawl, Carnoustie, Portmarnock Old ou encore Port Stewart. J’ai aussi eu la chance de dénicher des parcours fabuleux au gré de mes voyages: j’ai encore en mémoire Montrose, Saunton ou Langland Bay, des petits bijoux cachés. 

Le parcours que tu aimerais jouer ? 

J’aimerais beaucoup faire le triplé Pebble Beach, Spanish Bay et Spyglass.  Côté links, beaucoup de parcours sont difficiles d’accès. J’aimerai fouler les fairways de Muirfield par exemple, sans oublier le Old Course, car je n’ai jamais eu la patience de passer la nuit devant la cabane du starter pour espérer avoir un tee time !

Plus belle rencontre golfique ? 

Par mon métier, j’ai eu la chance de faire quelques trous avec des Pros, comme Havret,  Quesne, Larrazabal. Mais ma plus belle rencontre, sera celle avec Mélissa Reid en 2010, joueuse anglaise, victorieuse de plusieurs tournois sur le LET, 2 participations en Solheim Cup et qui était dans le top 50 mondial à cette époque. C’est la première fois que je côtoyais le haut niveau féminin. J’ai pris une « énorme baffe » tant par le niveau de jeu déployé que par l’attitude. Une révélation ! Pour la petite histoire nous avions fait une partie de folie, et remporter le PROAm de l’Open de France à Chantaco. J’ai beaucoup appris sur le golf ce jour-là. 

Côté voyage, je n’oublierai jamais une certaine soirée au clubhouse du Royal Porthcawl. Ayant pris un départ tardif, je me suis retrouvé à boire une bière avec le Captain, fan de la France et du sud-ouest en particulier. Me voici son hôte pour une soirée, qui fut mémorable dans la pure tradition britannique. 

Plus beau coup joué ? 

Sans conteste, un coup de fer 9 dans la boîte au 14 de Biarritz le Phare. Mon unique trou en un pour le moment. 

Profil de jeu ? 

Mon driving m’a toujours joué des tours. Je ne suis pas du genre à driver partout pour agresser le parcours. J’ai donc un profil, disons… gestionnaire. Par contre, j’ai toujours été à l’aise avec mon jeu de fers et mon putting. Donc je m’appuie sur ces forces. 

Quel coup préfères tu effectuer ? 

Un coup fer en léger fade qui s’arrête net


SAC 2020

  • Driver: quand le driver TAYLORMADE SIM Max est sorti, c’est simple, je l’ai mis directement dans mon sac. Il comble mes lacunes au driving, car il est super tolérant. 
  • Hybride: j’ai un petit fiable pour les hybrides XXIO Eleven, car je recherche toujours de la tolérance avec les hybrides, surtout en jouant depuis le rough 
  • Fers: j’ai remis de vieux fers SRIXON Z dans mon sac, probablement les meilleurs que j’ai eu, j’ai du mal à m’en défaire. Mais si je devais choisir une nouveauté 2020; j’opterai pour les CALLAWAY Mavrik Pro, dont j’adore le look, le son et le toucher. 
  • Wedge: je crois qu’aujourd’hui tous les wedges sont vraiment excellents. Après c’est juste une question d’appréciation et de sensations de la part du golfeur. Il faut surtout choisir les bons lofts notamment car les pitching wedge sont de plus en plus fermés. 
  • Putter: les plus grandes innovations dans les putters proviennent d’Odyssey. Ils sont en train de changer la façon d’appréhender le putting avec la technologie StrokeLab notamment. Pour moi, le « best » putter est à chercher dans la ligne Toulon Design. Look, qualité, technologie, tout y est. Le putting est souvent une histoire de confiance. Mettez un Toulon à l’adresse et vous comprendrez. 
  • Balles: à l’instar des putters, il n’y a pas de mauvaises balles. C’est juste une question de niveau de jeu et de préférence du golfeur. Un sliceur par exemple devra éviter des balles « à effet », quand un gros frappeur évitera des balles trop molles. Le meilleur compromis se situe dans les balles 3 pièces qui offrent un bon mix entre longueur et douceur. Malheureusement, c’est un créneau qui a du mal à éclore en France, le golfeur faisant souvent son choix entre balles « en volume » à bon prix ou haut de gamme. Les Srixon Q-Star, Taylormade Response ou Titleist TourSoft valent vraiment le coup d’être essayées. 
  • Chaussures: étant debout toute la journée, j’ai ces dernières années, pas mal de problème pour me chausser. Les clients disent souvent la même chose. Il est primordial de bien choisir ses chaussures, car il existe des demi pointures et des largeurs de pied, ces éléments sont primordiaux pour trouver LA chaussure adaptée. Perso, pour 2020, j’ai opté pour la Codechaos d’Adidas, vraiment extraordinaire.